Le plasticien Ha Schult crée un hôtel poubelle à Madrid, article paru dans next libération
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Le plasticien Ha Schult crée un hôtel poubelle à Madrid, article paru dans next libération
ACTU | 19 janvier 2011
Le plasticien Ha Schult crée un hôtel poubelle à Madrid
Par DOMINIQUE POIRET
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L"hôtel poubelle" est installé sur la place Callao à Madrid pour dénoncer les dangers de la pollution des plages. - AFP
Rien ne nous dit si c’est un hôtel de luxe. Le Corona Beach Garbage Hotel est l’oeuvre de l’artiste allemand Ha Schult, construit rien qu’avec des déchets récupérés sur les plages européennes. Pas moins de douze tonnes de détritus: morceaux de tissus, pneus, sacs de voyage déchirés, vieux matelas....ont été nécessaires pour l’édifier.
Comme de nombreux artistes écolo, le plasticien a placé le déséquilibre de l’environnement au centre de ses préoccupations et en particulier la pollution qui sévit sur nos côtes. «Nous devons changer le monde, avant que le monde nous change», déclare-t-il .
Itinérant, l’Hôtel des Déchets de la plage Corona (c’est le nom de la bâtisse) est installé actuellement sur la place Callao à Madrid, et y restera jusqu’au 23 janvier. Ephémère, ce mini-palace en bois est entouré d’un enclos sablonneux planté de palmiers. On peut le visiter mais il est également possible d’y dormir. La demeure offre cinq chambres aménagées pour accueillir des lauréats sélectionnés sur Facebook.
Depuis les années 60, l’artiste promène ses installations dans le monde entier. Une des plus célèbres, Les gens Trash (Trash people), est constituée de mille sculptures de taille humaine, toutes différentes et fabriquées à partir de déchets. Cette performance a été installée sous le pont de Brooklyn à New York, devant les pyramides de Gizeh en Egypte, sur la Place Rouge à Moscou, à La Défense à Paris, et le long de la Grande Muraille de Chine.
Ses œuvres sont exposées dans de nombreuses collections publiques et privées du monde entier. Ha Schult, né en 1939, vit et travaille à Cologne, New York et Berlin.
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L"hôtel poubelle" est installé sur la place Callao à Madrid pour dénoncer les dangers de la pollution des plages. - AFP
Rien ne nous dit si c’est un hôtel de luxe. Le Corona Beach Garbage Hotel est l’oeuvre de l’artiste allemand Ha Schult, construit rien qu’avec des déchets récupérés sur les plages européennes. Pas moins de douze tonnes de détritus: morceaux de tissus, pneus, sacs de voyage déchirés, vieux matelas....ont été nécessaires pour l’édifier.
Comme de nombreux artistes écolo, le plasticien a placé le déséquilibre de l’environnement au centre de ses préoccupations et en particulier la pollution qui sévit sur nos côtes. «Nous devons changer le monde, avant que le monde nous change», déclare-t-il .
Itinérant, l’Hôtel des Déchets de la plage Corona (c’est le nom de la bâtisse) est installé actuellement sur la place Callao à Madrid, et y restera jusqu’au 23 janvier. Ephémère, ce mini-palace en bois est entouré d’un enclos sablonneux planté de palmiers. On peut le visiter mais il est également possible d’y dormir. La demeure offre cinq chambres aménagées pour accueillir des lauréats sélectionnés sur Facebook.
Depuis les années 60, l’artiste promène ses installations dans le monde entier. Une des plus célèbres, Les gens Trash (Trash people), est constituée de mille sculptures de taille humaine, toutes différentes et fabriquées à partir de déchets. Cette performance a été installée sous le pont de Brooklyn à New York, devant les pyramides de Gizeh en Egypte, sur la Place Rouge à Moscou, à La Défense à Paris, et le long de la Grande Muraille de Chine.
Ses œuvres sont exposées dans de nombreuses collections publiques et privées du monde entier. Ha Schult, né en 1939, vit et travaille à Cologne, New York et Berlin.
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